Depuis son lancement en octobre, près de 10 000 contributions émanant de plus de 130 organisations ont été ajoutées à (elles sont représentées par des taches bleu vif en nombre croissant sur la carte du monde de la plateforme). L’UICN souhaite qu’au moins 70 % de ses Membres ajoutent au moins une contribution à la plateforme Contributions à la nature d’ici octobre 2023, dans l’optique d’en faire un outil puissant pour quantifier, comprendre et mettre en valeur l’ensemble des efforts de conservation menés par les Membres de l’Union.
La nature quantitative de cette plateforme en fait un complément de qui consigne de façon qualitative les réussites en matière de conservation et de solutions fondées sur la nature. La prochaine phase de son développement consistera à étendre le champ d’action de la plateforme Contributions à la nature pour inclure davantage de domaines , en plus des domaines actuels (milieux terrestres et climat).
Comment ça marche ?
Le portail Contributions à la nature (www.iucncontributionsfornature.org) est conçu pour être aussi simple que possible à utiliser : les organisations n’ont que huit informations à renseigner, dont certaines sont facultatives ou peuvent être ajoutées ultérieurement. Les utilisateurs commencent par se connecter et par sélectionner le domaine dans lequel ils travaillent. Les utilisateurs peuvent dessiner une forme directement sur la carte, sélectionner existantes , mettre en ligne des fichiers d’information géographique ou sélectionner un seul point avec un rayon en km2.
La plateforme utilise automatiquement l’indicateur STAR (Species Threat Abatement and Restoration, basé sur les informations depour quantifier le potentiel de réduction du risque d’extinction des espèces grâce à  l’atténuation des menaces et à la restauration des habitats dans la zone sélectionnée. L’indicateur produit également une ventilation du risque relatif dû à différentes menaces, dont la déforestation, l’exploitation minière, la modification des habitats ou la chasse.
À partir des données du (ou Baromètre du Défi de Bonn), une valeur est attribuée au potentiel d’atténuation du changement climatique dans la région grâce à la restauration des habitats. Les utilisateurs peuvent ainsi voir dans quelle mesure leur travail contribue à la conservation ou à la restauration de la ²ú¾±´Ç»å¾±±¹±ð°ù²õ¾±³Ùé dans leur région, et à l’atténuation du changement climatique fondée sur la nature.
La plateforme affiche non seulement la contribution potentielle des mesures individuelles de conservation et de restauration, mais aussi des indicateurs pour des pays et des régions entiers. Par exemple, elle montre qu’un projet au Honduras (voir les études de cas) pourrait contribuer à 5 % de la réduction potentielle du risque d’extinction pour l’ensemble du pays ; que le pays pourrait ainsi fournir 2 % de la contribution totale pour l’ensemble des Amériques ; et que les Amériques représentent au total 44 % de la contribution potentielle du monde à la sauvegarde des espèces.