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Communiqué de presse 26 Oct, 2010

La colonne vertébrale de la nature est en péril

ÌýNagoya, Japon, mercredi 27 octobre 2010 (UICN) – L’étude la plus complète jamais réalisée sur les vertébrés mondiaux confirme une crise de l’extinction : un cinquième des espèces sont menacées. Toutefois, selon l’étude publiée aujourd’hui à l’occasion de la 10e réunion de la Conférence des Parties à la Convention sur la diversité biologique (CDB) à Nagoya, au Japon, la situation serait encore pire si des efforts de conservation n’avaient pas été déployés dans le monde entier.

Pour enquêter sur l’état des vertébrés de la planète (mammifères, oiseaux, amphibiens, reptiles et poissons) et l’évolution de cet état avec le temps, l’étude, qui sera publiée dans le journal international Science, s’est appuyée sur les données relatives à 25 000 espèces de la Liste rouge de l’UICN des espèces menacées™. Les résultats montrent qu’en moyenne, chaque année, 50 espèces de mammifères, d’oiseaux et d’amphibiens sont poussées un peu plus vers l’extinction sous l’effet de l’expansion agricole, de l’exploitation des forêts, de la surexploitation et des espèces exotiques envahissantes.

Selon les termes de l’éminent écologiste et écrivain américain Edward O. Wilson, de l’Université d’Harvard, « la ‘ colonne vertébrale ’ de la biodiversité est en voie d’érosion. Une petite marche gravie sur l’échelle de la Liste rouge est un bond de géant vers l’extinction. Ce n’est qu’un aperçu des pertes en cours au niveau mondial. »

C’est l’Asie du Sud Est qui a connu les pertes récentes les plus graves, essentiellement causées par la plantation de cultures d’exportation comme les palmiers à l’huile, par les opérations commerciales d’exploitation des forêts de feuillus, par la transformation des terres en rizières et par une chasse non durable. Certaines régions d’Amérique centrale, les Andes tropicales d’Amérique du Sud et même l’Australie ont connu des pertes également marquées, dues en particulier à l’impact du chytridiomycète, un champignon mortel pour les amphibiens.

L’étude confirme des rapports précédents qui faisaient état de pertes constantes de la biodiversité mais elle est la première à présenter des preuves indiscutables des effets positifs des efforts de conservation dans le monde entier. Les résultats montrent que si des mesures de conservation n’avaient pas été prises, la biodiversité aurait subi un déclin supplémentaire de presque 20 %.

« L’histoire a montré que la conservation peut faire l’impossible, comme le savent bien ceux qui connaissent le cas du rhinocéros blanc d’Afrique du Sud » fait remarquer Simon Stuart, Président de la Commission de la sauvegarde des espèces de l’UICN et auteur de l’étude. « Mais pour la première fois nous pouvons démontrer les effets conjugués et positifs de ces succès sur l’état de l’environnement. »

L’étude met en évidence 64 mammifères, oiseaux et amphibiens dont l’état s’est amélioré grâce à des mesures de conservation qui ont réussi. Ce groupe comprend trois espèces qui étaient éteintes à l’état sauvage et qui ont été réintroduites dans la nature : le condor de Californie Gymnogyps californianus et le putois à pieds noirs Mustela nigripes, aux États-Unis, et le cheval de Przewalski Equus feru, en Mongolie.

Les efforts de conservation ont été particulièrement efficaces dans la lutte contre les espèces exotiques envahissantes sur les îles. La population mondiale du shama des Seychelles Copsychus sechellarum est passée de moins de 15 oiseaux en 1965 à 180 en 2006 grâce aux mesures de lutte contre les prédateurs introduits tels que le surmulot Rattus norvegicus, et à des programmes d’élevage en captivité et de réintroduction. Sur Maurice, l’état de six espèces d’oiseaux s’est amélioré, notamment celui de la crécerelle de Maurice Falco punctatus, dont la population est passée de quatre oiseaux en 1974 à près de 1000.

En Amérique du Sud, les aires protégées et l’action conjuguée de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES) et de la Convention sur la vigogne ont permis la reconstitution des populations de vigognes Vicugna vicugna. De même, la législation adoptée pour interdire la chasse commerciale à la baleine a permis de faire passer le mégaptère Megaptera novaeangliae de la catégorie Vulnérable à Préoccupation mineure. Malheureusement, très peu d’amphibiens ont à ce jour montré des signes de reconstitution mais les efforts internationaux s’intensifient et l’on peut citer, à ce titre, le programme de réintroduction dans la nature du crapaud Nectophrynoides asperginis en Tanzanie.

Les auteurs indiquent que cette étude ne représente qu’une estimation minimale de l’effet réel des mesures de conservation, soulignant que les populations de quelque neuf pour cent des espèces menacées ont augmenté. Les résultats prouvent qu’avec les ressources et l’engagement voulus, la conservation est efficace. Ils montrent également que les mesures prises au plan mondial devront être considérablement renforcées parce qu’elles sont, actuellement, largement compensées par l’ampleur des menaces. Dans ce contexte, les décideurs qui assistent à la réunion de la CDB à Nagoya ont demandé une augmentation très substantielle des ressources – par rapport aux niveaux actuels qui sont extrêmement bas – pour que les objectifs de la Convention soient réalisables.

« Cela démontre, à l’évidence, que nous devons absolument partir de Nagoya avec un plan d’action stratégique pour guider nos efforts en faveur de la biodiversité dans la décennie à venir » déclare Julia Marton-Lefèvre, Directrice générale de l’UICN. « C’est un appel au clairon pour nous tous – les gouvernements, les entreprises, les citoyens – à mobiliser les ressources pour les actions requises. La conservation est payante – mais elle a besoin de notre appui et vite ! »

L’étude souligne que le pourcentage d’espèces de vertébrés menacées va de 13 % pour les oiseaux à 41 % pour les amphibiens. Certes, l’étude s’est concentrée sur les vertébrés mais elle mentionne aussi les menaces qui pèsent sur plusieurs autres groupes évalués pour la Liste rouge de l’UICN, notamment 14 % des herbes marines, 32 % des crustacés d’eau douce et 33 % des coraux bâtisseurs de récifs.

Pour les cycadales, le niveau de menace est critique : 63 % sont menacées d’extinction. Les cycadales qui sont le plus ancien groupe de plantes à graines vivant aujourd’hui sont soumises à des taux de prélèvement et de commerce illégaux extrêmement élevés et pourraient bien subir le même sort que les dinosaures.

Récemment, une étude parrainée par l’Organisation des Nations Unies et intitulée The Economics of Ecosystems and Biodiversity (TEEB) a évalué le coût de la perte de la nature à USD 2 5 mille milliards par an, surtout dans les régions les plus pauvres du monde. Une autre étude récente a déterminé qu’un cinquième des plus de 5000 espèces d’eau douce d’Afrique est menacé, ce qui met en péril les moyens d’existence des millions de personnes dépendant de ces ressources vitales.

Comme le démontre l’étude, n’avoir pas réussi à remplir l’objectif de 2010 de réduction de la perte de biodiversité, qui avait été adopté au plan international, ne signifie pas que les efforts de conservation ont été déployés en vain. Toutefois, l’érosion de la biodiversité a atteint des niveaux si périlleux que nous ne pouvons nous permettre un autre échec. Il faut des objectifs ambitieux pour 2020 et, pour les remplir, il faut agir de toute urgence et de manière concertée à échelle considérablement élargie. Il est temps que les gouvernements de ce monde, réunis à Nagoya, relèvent efficacement ce défi d’ampleur mondiale.


Citations des organisations partenaires de la Liste rouge

« Nous savons ce qu’il faut faire pour sauver telle ou telle espèce de l’extinction » dit Alison Stattersfield, Chef de la science pour BirdLife et l’un des auteurs de l’étude. « Dans le cadre du Programme de prévention des extinctions de BirdLife, nous prenons des mesures efficaces – et rentables – pour les oiseaux En danger critique d’extinction. Il faudra, cependant, redoubler d’efforts et il faudra que les ONG, les gouvernements, les entreprises et les particuliers dévoués travaillent de concert pour enrayer le glissement vers l’extinction et commencer à attaquer l’érosion de la biodiversité à la racine. »

Pour Sara Oldfield, Secrétaire générale de Botanic Gardens Conservation International, « cette étude témoigne de la réussite des mesures de conservation. Elle montre que si nous pouvons partir de Nagoya avec une stratégie de conservation claire et les ressources pour préserver l’avenir des plantes, nous pourrons améliorer de manière radicale l’état de ce groupe d’espèces qui a une si grande importance culturelle et économique pour la société tout entière. »

« L’élément critique de notre analyse, c’est le rôle que joue la conservation en ralentissant le processus de disparition des espèces. Cela signifie que nous pouvons résoudre ce problème mondial en prenant des mesures concertées aux niveaux local, national et régional » assure Andrew A. Rosenberg, Vice-président principal pour la science et les connaissances, Conservation International, et l’un des auteurs de l’étude.

« Cette analyse qui fera date prouve que lorsqu’elle est guidée par des données précises et soutenue par un financement suffisant, la conservation des espèces menacées et de leurs habitats peut être efficace » affirme Mary Klein, Présidente et Directrice générale de Natureserve. « Nous savons ce qui peut et doit être fait pour sauvegarder la biodiversité – il nous suffit de redoubler d’efforts. »

« Une étude récente sur les plantes, coordonnée par Kew et à laquelle ont participé plusieurs partenaires de l’UICN (), indique qu’un peu plus d’un cinquième de toutes les espèces de plantes sont menacées, que la plupart des plantes menacées se trouvent dans les régions tropicales et que le processus le plus menaçant est la perte de l’habitat induite par l’homme » déclare le professeur Stephen Hopper, Directeur, Royal Botanic Gardens, Kew. « Au moins 29% des conifères, qui sont présents dans le monde entier, dans presque tous les types de forêts, font face à l’extinction. Beaucoup sont des espèces ‘ clés ’ sans lesquelles l’écosystème entier pourrait s’effondrer, provoquant l’extinction d’autres espèces. L’exploitation non durable des forêts et le déboisement sont les causes principales. Il est évident qu’il importe de poursuivre et de renforcer les mesures de conservation à l’échelle de la planète. »

« La conservation de la biodiversité est un immense défi qui nécessite une base solide de données scientifiques et un cadre théorique. Le partenariat pour la Liste rouge dont notre université est membre est une association unique entre des centres d’excellence qui partagent la responsabilité de faire progresser l’évaluation scientifique de la biodiversité et de tenir à jour les informations sur les tendances de l’état de la biodiversité » explique Luigi Boitani de l’Université Sapienza de Rome et l’un des auteurs de l’étude. « Nous avons la responsabilité d’évaluer davantage d’espèces, une responsabilité que nous ne pouvons plus remettre à plus tard. »

« Les résultats de cette étude suggèrent qu’il faut adopter une conception plus large et plus complète de la conservation, englobant non seulement les aires protégées mais aussi de meilleures stratégies de collaboration avec les communautés rurales et les populations traditionnelles pour conserver la biodiversité, là où les terres sont utilisées pour la subsistance » souligne le professeur Thomas Lacher, Jr. de l’université Texas A&M et l’un des auteurs de l’étude. « Notre approche doit être concertée. »

« Ce document prouve que les efforts de conservation sont payants. Il nous faut maintenant les renforcer pour contrer les menaces sans précédent auxquelles est confronté le monde naturel » déclare le professeur Jonathan Baillie, Directeur des programmes de conservation de la Zoological Society of London et l’un des auteurs de l’étude.

« Pour de nombreuses espèces, l’horizon est encore sombre mais ce rapport témoigne des effets réels et précieux que peuvent avoir les travaux de conservation » déclare Harriet Nimmo, Directrice exécutive de Wildscreen, qui collabore avec l’UICN pour aider à améliorer l’image publique des espèces menacées dans le monde. « Nous devons renouer, de toute urgence, les liens rompus avec le monde naturel et nous ne parviendrons à sauver des espèces de l’extinction qu’en communiquant leur sort, leur importance, leur valeur et leur signification de manière convaincante. »

Notes des éditeurs

Quelque 174 auteurs de 115 institutions et 38 pays ont collaboré à l’étude qui n’a pu être réalisée que grâce à la contribution bénévole de plus de 3000 scientifiques, sous les auspices de la Commision de la sauvegarde des espèces de l’UICN et d’un partenariat croissant d’organisations comprenant notamment BirdLife International, Botanic Gardens Conservation International, Conservation International, NatureServe, Royal Botanic Gardens Kew, Sapienza Università di Roma, Texas A&M University, Wildscreen et Zoological Society of London.

Pour en savoir plus sur les espèces de la Liste rouge de l’UICN, veuillez consulter

ÌýPour en savoir plus ou pour organiser des entretiens, veuillez contacter :

Nicki Chadwick, Chef des relations avec la presse, UICN, m +41 79 528 3486 (Suisse), +81 80 3462 3552 (Japon), courriel [email protected]

Lynne Labanne, Responsable de la communication, Programme pour les espèces, UICN, t. +41 22 999 0153, m +41 79 527 7221, courriel [email protected]

Pour des photos haute définition, courriel [email protected]

Pour un clip-vidéo de 2 minutes, préparé par ARKive (www.arkive.org) [email protected]

Des copies du document scientifique soumis à embargo peuvent être obtenues auprès du AAAS Office of Public Programs. Veuillez contacter +1202 326 6440 ou [email protected]

Chiffres mondiaux pour la Liste rouge de l’UICN des espèces menacées 2010.4 :

Total des espèces évaluées = 55 926

Éteintes = 791
Éteintes à l’état sauvage = 63
En danger critique d’extinction = 3565
En danger = 5256
Vulnérables = 9530
Quasi menacées = 4014
Total pour Faible risque/dépendant de mesures de conservation = 269 (il s’agit d’une ancienne catégorie progressivement éliminée de la Liste rouge)
Données insuffisantes = 8358
Préoccupation mineure = 24 080

Les chiffres ci dessus ne concernent que les espèces qui ont été évaluées à ce jour pour la Liste rouge de l’UICN. Bien que toutes les espèces de la planète n’aient pas été évaluées, la Liste rouge de l’UICN donne un aperçu utile du sort des espèces aujourd’hui et met en évidence les besoins pressants en matière de conservation.

La Liste rouge de l’UICN des espèces menacées™

La Liste rouge de l’UICN des espèces menacées™ (ou Liste rouge de l’UICN) est la source d’information mondiale la plus complète sur l’état de conservation mondial des espèces animales et végétales. Elle s’appuie sur un système objectif d’évaluation du risque d’extinction d’une espèce pour le cas où des mesures de conservation ne seraient pas prises.

Les espèces sont classées dans l’une des huit catégories de menaces, selon qu’elles remplissent ou non les critères liés aux tendances démographiques, à la taille et à la structure de la population et à l’aire de répartition géographique. Les espèces inscrites dans les catégories En danger critique d’extinction, En danger ou Vulnérable sont décrites collectivement comme ‘ Menacées ’.

La Liste rouge de l’UICN n’est pas un simple registre de noms avec les catégories de menaces associées. C’est un recueil riche en informations sur les menaces pesant sur les espèces, leurs besoins écologiques, les lieux où elles vivent et sur les mesures de conservation qui peuvent servir à freiner ou empêcher les extinctions.

Les catégories de menaces de la Liste rouge de l’UICN

Les catégories de menaces de la Liste rouge de l’UICN sont les suivantes, par ordre décroissant de gravité de la menace :

Éteinte ou Éteinte à l’état sauvage ;
En danger critique d’extinction, En danger et Vulnérable : espèces menacées d’extinction au plan mondial ;
Quasi menacée : espèces proches des seuils de menace ou qui seraient menacées faute de prendre des mesures de conservation spécifiques de manière permanente ;
Préoccupation mineure : espèces évaluées comme ayant un faible risque d’extinction ;
Données insuffisantes : aucune évaluation parce qu’il n’y a pas assez de données.
En danger critique d’extinction (peut être éteinte) : ce n’est pas une nouvelle catégorie pour la Liste rouge mais une mention conçue pour identifier les espèces En danger critique d’extinction qui sont, en toute probabilité, déjà éteintes mais dont l’extinction doit encore être confirmée (par exemple, au moyen d’enquêtes plus exhaustives qui ne réussiraient à trouver aucun individu).

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³¢â€™U±õ°ä±·, l’Union internationale pour la conservation de la nature, aide à trouver des solutions pragmatiques aux problèmes les plus pressants de l’heure pour l’environnement et le développement en soutenant la recherche scientifique ; en gérant des projets de terrain dans le monde entier ; et en rassemblant les gouvernements, les ONG, l’Organisation des Nations Unies, les conventions internationales et les entreprises dans le but d’élaborer des politiques, des lois et de meilleures pratiques.

Réseau le plus ancien et le plus grand du monde dans le domaine de l’environnement, l’UICN est une union démocratique composée de membres qui compte plus de 1000 organisations membres, gouvernementales et non gouvernementales, et près de 11 000 scientifiques et experts bénévoles dans environ 160 pays. Les travaux de l’UICN sont soutenus par un personnel de plus de 1000 professionnels répartis en 60 bureaux et par des centaines de partenaires dans les secteurs public, privé et ONG du monde entier. Le siège de l’UICN se trouve à Gland, près de Genève, en Suisse.

BirdLife International

BirdLife International est un partenariat de 114 organisations nationales du domaine de la conservation et le leader mondial en matière de conservation des oiseaux. L’approche locale à mondiale unique de BirdLife lui permet d’avoir une forte influence et de mettre en place des mesures de conservation à long terme dans l’intérêt de la nature et des populations humaines.

Botanic Gardens Conservation International

BGCI est une organisation internationale dont l’objectif est de veiller à la conservation mondiale des plantes menacées dont l’existence est intrinsèquement liée à des problèmes d’envergure mondiale comme la pauvreté, le bien-être humain et les changements climatiques. BGCI représente plus de 700 membres – essentiellement des jardins botaniques – dans 118 pays. Son but est de soutenir ses membres et la communauté de la conservation en général en leur donnant les moyens d’appliquer leurs connaissances et leurs compétences de manière à juguler la menace de l’extinction à laquelle un tiers de toutes les plantes sont confrontées.


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Conservation International

S’appuyant sur une fondation solide mêlant science, partenariat et démonstrations sur le terrain, CI donne aux sociétés les moyens de prendre soin de manière responsable et durable de la nature, la biodiversité mondiale, pour le bien être de l’humanité. CI a son siège à Washington, États-Unis, et travaille dans plus de 40 pays sur quatre continents.

NatureServe

NatureServe est une organisation à but non lucratif du domaine de la conservation qui se consacre à l’acquisition de la base scientifique pour une action efficace en matière de conservation. À travers son réseau de 82 programmes pour le patrimoine naturel et centres de données en matière de conservation, aux États-Unis, au Canada et en Amérique latine, NatureServe propose un recueil unique d’informations scientifiques précises et de compétences en matière de conservation de la biodiversité pour les plantes, les animaux et les écosystèmes des Amériques.

Royal Botanic Gardens, Kew

Royal Botanic Gardens, Kew est une organisation scientifique, célèbre dans le monde entier, respectée au plan international pour sa collection vivante et exceptionnelle de plantes et son herbier de classe internationale, ainsi que pour ses compétences scientifiques en matière de diversité des plantes, de conservation et de développement durable au Royaume-Uni et dans le monde entier. Kew Gardens est une attraction internationale majeure. Le domaine de Kew, Wakehurst Place, avec ses 132 hectares paysagers, attire près de deux millions de visiteurs chaque année. Depuis juillet 2003, Kew est un Bien du patrimoine mondial de l’UNESCO et, en 2009, a célébré son 250e anniversaire. Wakehurst Place accueille la Banque de graines du millénaire de Kew, la plus grande banque de graines issues de plantes sauvages au monde. Royal Botanic Gardens, Kew et ses partenaires ont rassemblé et conservent les graines de 10 % des espèces de plantes à fleurs sauvages du monde (environ 30 000 espèces) et espèrent porter cette collection à 25 % d’ici à 2020.

La Commission de la sauvegarde des espèces

(CSE) est la plus grande des six Commissions bénévoles de l’UICN et compte environ 7500 experts membres. La CSE conseille l’UICN et ses membres sur les innombrables aspects techniques et scientifiques de la conservation des espèces et travaille à préserver l’avenir de la biodiversité. La CSE joue un rôle actif important dans les accords internationaux qui traitent de la conservation de la biodiversité.

Texas A&M University

Après d’humbles débuts en 1876 en tant que première institution publique d’enseignement supérieur du Texas, Texas A&M University est aujourd’hui un campus prospère d’environ 2100 hectares avec une faculté reconnue au plan international et l’une des rares universités de premier plan proposant des diplômes en sciences de la terre, océanographie et étude spatiales. Avec pratiquement la parité hommes-femmes, 25 % des nouveaux étudiants sont les premiers de leurs familles à fréquenter l’université. Plus de 39 000 étudiants et plus de 9400 diplômés ont accès à des programmes de recherche de classe mondiale et à une faculté couronnée de prix. Texas A&M a deux campus, l’un à Galveston, Texas et l’autre au Qatar, Moyen-Orient. Cette université résolument tournée vers la recherche avec 10 facultés a récemment été classée première du pays par le magazine Smart Money pour son « rapport rentabilité » (ce que les diplômés gagnent par rapport au coût de leur éducation). Le U.S. News and World Report de 2011 a classé Texas A&M deuxième au niveau national dans la catégorie « Grandes écoles, bons prix » de toutes les universités publiques et 22e en tout. Beaucoup de programmes de diplômes figurent parmi les 10 premiers du pays.

Wildscreen

Wildscreen est un organisme international à but non lucratif qui s’efforce de promouvoir la connaissance et l’appréciation du public pour la biodiversité mondiale ainsi que la nécessité de la conserver grâce au pouvoir des images – www.wildscreen.org.uk. Fondé en 1982, Wildscreen est extrêmement bien placé au cœur de l’industrie mondiale des médias qui se consacrent aux espèces sauvages et à l’environnement et s’enorgueillit de sa réputation internationale d’excellence et de crédibilité déjà ancienne dans les domaines des médias d’histoire naturelle, de la communication et de l’éducation. Le projet ARKive de Wildscreen est une initiative mondiale unique rassemblant les meilleurs films et photographies des espèces de la planète en une bibliothèque numérisée et centralisée afin de créer des archives audiovisuelles exceptionnelles de la vie sur terre. La priorité immédiate d’ARKive est de rassembler et de terminer les profils audiovisuels pour environ 18 000 animaux, plantes et champignons que l’on trouve sur la Liste rouge de l’UICN des espèces menacées.

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Zoological Society of London (ZSL)

Fondée en 1826, la Zoological Society of London (ZSL) est une organisation internationale scientifique, de conservation et d’éducation à but non lucratif : son rôle primordial est de veiller à la conservation des animaux et de leurs habitats. La Société dirige le ZSL London Zoo et le ZSL Whipsnade Zoo, conduit des travaux de recherche scientifique à l’Institut de zoologie et participe activement à la conservation sur le terrain outre mer.

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