La biodiversité floristique, qu’abritent l’écosystème oasien et son domaine aride, constitue un patrimoine naturel d’espèces végétales : annuelles, bisannuelles ou pérennes destinées à des usages multiples : fourrager, condimentaire, aromatique et médicinal.
De même, la faune terrestre de l'oasis est riche et joue un rôle biologique et écologique sur les autres composantes biologiques de l'écosystème oasien (symbiose et complémentarité) et dans la production de fumiers sur place, en plus de sa fonction économique.
Les systèmes et paysages oasiens sont intimement liés à l'action de l'homme. Dans les oasis, les systèmes d’utilisation des eaux constituent une forme très élaborée d'irrigation collective et dont la conception est très ancienne, basée sur la mise en commun et le partage des ressources.Â
Les écosystèmes oasiens se définissant comme des entités écologiques de conception humaine pour assurer une, tant soi peu, stabilité socio-économique locale, peuvent subir les impacts les plus menaçants au vu de leur extrême vulnérabilité aux changements socio-économiques et environnementaux (notamment climatiques). Lesquels impacts setraduisent clairement en risques élevés de désertification, de dégradation des ressources en eau et en sol, ainsi qu’en perte de biodiversité faunistique et florale. Ces risques affecteraient négativement la productivité de ces écosystèmes et réduisent leurs rôles, social, écologique et économique dans les régions arides et sahariennes des pays concernés.Â
D’où l’importance de promouvoir des initiatives de conservation de ce patrimoine naturel et culturel, dans le but de renforcer la résilience de ces écosystèmes et leur capacité d’adaptation aux changements climatiques.