Le projet Tiger fĂŞte ses 50Ěýans. Depuis un demi-siècle, les grands fĂ©lins emblĂ©matiques de l’Inde sont protĂ©gĂ©s dans des rĂ©serves dĂ©diĂ©es aux tigres, et leur nombre a augmentĂ©. Il s’agit de l’une des rĂ©ussites rĂ©centes les plus mĂ©diatisĂ©es en matière de conservation, et d’un bon exemple de l’impact durable et concret d’une rĂ©solution de l’UICN.
À l’époque de la domination britannique en Inde, l’image du gentleman-chasseur casqué, fusil à la main, devant un tigre récemment abattu, était très répandue. Pourtant, même après l’indépendance, la chasse au tigre s’est poursuivie en Inde. Personne ne connaissait avec précision le nombre de tigres présents dans les jungles indiennes, et ils étaient tués sans discernement.
Le succès du projet Tiger, qui a maintenant 50 ans, montre qu'un projet de l'UICN bien ciblée de l'UICN peut permettre d'atteindre les objectifs suivants
Mais vers la fin des annĂ©esĚý1960, cela s’est arrĂŞtĂ©. L’assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale de l’UICN de 1969 (les assemblĂ©es gĂ©nĂ©rales Ă©taient les prĂ©curseurs des congrès actuels), qui s’est tenue Ă New Delhi, a abouti Ă l’adoption de la rĂ©solution GAĚý1969 RES 015, appelant Ă un moratoire sur la chasse aux tigres. La rĂ©solution a conduit Ă ce que le cĂ©lèbre conservateur indien HS Panwar (premier directeur du Wildlife Institute of India, fondateur/directeur de la rĂ©serve de tigres de Kanha et ancien directeur du projet Tiger) a appelĂ© un «Ěýchangement radicalĚý» dans les attitudes Ă l’égard de la conservation dans le pays.